Parallèlement aux élections fédérales, la Session des jeunes proposa pour la première fois aux jeunes d’élire 26 des 200 participant-e-s. Avec différents slogans (« De la jeunesse pour la jeunesse», « Pour que la Suisse garde ses acquis», « De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins »), les jeunes pouvaient se présenter et à l’issue de l’e-voting, s’assurer une place dans la salle du Conseil national.
Au PolitBuskers, plusieurs jeunes politicien-ne-s eurent l’occasion de se mesurer dans des débats et des tables rondes sur trois scènes dans la ville, et d’attirer les faveurs du public, composé des participant-e-s à la Session des jeunes et des passant-e-s. Le succès n’est pas toujours au rendez-vous, et certaines interventions sont accueillies par des sifflements isolés.
Les jeunes aussi ont droit à la parole, aussi bien au PolitBuskers qu’à la Session même. Ils/elles demandèrent une harmonisation de l’enseignement, une meilleure protection des apprenti-e-s, une étatisation des CFF, des cours d’intégration obligatoires pour les réfugié-e-s, plus de mesures pour l’égalité salariale et des exigences plus précises pour la naturalisation.
En 20 ans, la session des jeunes n’a cessé de se transformer et de se développer. A partir d’une manifestation unique d’un jour, elle a évolué en événement régulier se déroulant sur quatre jours, avec un programme général conséquent, qui continue d’attirer plus d’intéressé-e-s qu’il n’y a de places disponibles. Cette fois, la Session des jeunes s’est répartie sur deux jours de préparation dans différentes villes, auxquels ont suivi deux jours à Berne.
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